La Norvège

 

 Notre voyage en Norvège 

Chers Amis

     Notre ami Claude Poliakoff n’étant pas venu en Norvège, pays qu’il avait déjà visité, je vais tenter de vous faire un bref compte rendu de notre voyage qui sera moins détaillé que les siens.

     Nous étions vingt et uns venus de tous les coins de France, confortablement installés dans un car de cinquante places avec les avantages que cela procure.

     Certains ont décollé de Paris et d’autres de Lyon. Après un changement d’avion à Amsterdam, nous avons tous atterri à Bergen, magnifique ville aux sept collines. Et là, surprise, certains bagages n’avaient pas suivi et personne dans l’aéroport ni au guichet d’Air France /Klm pour nous renseigner et enregistrer les réclamations.  Aussi, chaque matin, tout au long du séjour, nombreux coups de fil pour tenter de les récupérer, mais en vain. Ce n’est qu’à la fin que certains ont retrouvé leurs valises, ce qui a fait dire à Hélène, « je n’aurai pas de lessive à faire».

     La Norvège est un pays de 5,4 millions d’habitants pour une superficie de 385 200 Km2,  essentiellement composé de pécheurs et d’agriculteurs. Son niveau de vie est un des plus élevés au monde avec un PIB/habitant double de celui de la France : 94 660 $ contre 47 360 $. Tout ceci grâce à son pétrole, son gaz et maintenant aux plus importants gisements de phosphates du monde découverts récemment, ce qui inquiète le Maroc dont c’est le principal revenu.

     En 1966, la Norvège a anticipé la fin du pétrole en créant un « fonds souverain » alimenté par les ressources de l’or noir de façon à maintenir l’État-providence lorsque les puits seront secs. Cette manne leur a permis de construire en un quart de siècle un impressionnant réseau routier touristique surplombant les fjords et traversant les montagnes grâce à un millier de tunnels. Quant aux iles Lofoten des ponts permettent désormais de passer de l’une à l’autre plus rapidement qu’avec le ferry. Bref, c’est un pays avant-gardiste tourné vers la modernité.

     Ce magnifique réseau routier à l’aplomb des fjords offre à l’infini  une vision époustouflante des paysages dont certains me disaient qu’ils finissaient par s’en lasser. Mais rentrés chez eux ils les ont regrettés et m’ont dit qu’ils seraient prêts à repartir tellement ce voyage est resté gravé dans leur mémoire. De la même façon que la perte d’un être cher nous fait mesurer à quel point il contribuait à notre bonheur.

     Les lacs, les montagnes encore enneigées, le vert des prairies et leurs fleurs, toute cette beauté  me fait encore rêver lorsque je ferme les yeux pour revivre mon voyage.

   Je ne voudrais pas passer sous silence le charme des villes aux habitations colorées que les plus courageux, après le repas du soir, partaient visiter au moment où la circulation automobile est à son plus bas niveau. De même que la beauté des parcs dont celui de Vigeland, du nom de l’artiste qui offrit à la ville d’Oslo, ses magnifiques statues immortalisant la vie de l’homme de sa naissance jusqu’à la vieillesse. Ainsi que le musée Fram qui nous a permis de visiter un bateau polaire construit en 1892 et d’imaginer la vie des marins à bord lorsqu’ils étaient en expédition.

      Voilà pour l’essentiel car il y aurait beaucoup d’autres choses à dire. Mais chacun à sa propre vision du voyage. Personnellement, ce fut un  grand plaisir de redécouvrir un quart de siècle plus tard ce très beau pays où j’aimerais encore retourner.

 «  Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage et… »

Gérard Zbir

PS : Un grand merci à Alain Barnier qui mettra en ligne ce texte et quelques photos qui rappelleront à chacun de bons souvenirs et donneront peut-être envie à d’autres d’aller visiter la Norvège.

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